• Conversation avec Florence Herbulot

    Un interview de Florence Herbulot par Sylvie Cardona
    Interview du dimanche 20 novembre 2011


    Conversation avec Florence Herbulot

    Florence Herbulot est une femme aux multiples talents, à la fois journaliste, navigatrice, régatière et bien évidemment traductrice. Elle a traduit plus d’une centaine de livres, romans et ouvrages techniques, et s’est spécialisée tout naturellement  dans la littérature maritime. Elle est également Présidente du jury du Prix Pierre-François Caillé de la traduction qui récompense un traducteur dont la qualité du travail séduit le jury.

     Si je connaissais son nom grâce à la traduction de Moonfleet, un de mes romans préférés, c’est véritablement avec la saga de Patrick O’Brian que j’ai pris la pleine mesure de l’importance du traducteur. Car si les aventures de Jack Aubrey font maintenant partie de mes livres de chevet (alors que je ne suispas spécialement amatrice de littérature maritime), c’est aussi bien grâce au talent de l’écrivain qu’à celui de la traductrice. Madame Herbulot a gentiment accepté de répondre à mes questions, j'espère  que cet échange donnera envie aux lectrices et lecteurs de se précipiter sur la saga de Patrick O'Brian. De plus, j'ose espérer (suite à un petit débat sur Babelio) que certains reconnaîtront toute l'importance du travail de traduction en littérature...

    Conversation avec Florence Herbulot



     1/ Je crois savoir que vous avez d’abord fait de la traduction technique avant de vous lancer dans la littérature. Quels sont les premiers romans que vous avez traduits ? Avez-vous pu les choisir ou vous ont-ils été proposés/imposés par des éditeurs ?

      J'ai toujours été traductrice technique ET d'édition (bien plus que littéraire).

    Le premier livre que j'ai traduit m'a été confié alors que je n'avais pas terminé mes études à l'ESIT, par
    un éditeur ami : c'était un ouvrage technique sur le bateau de croisière, et je pense qu'il avait surtout confiance dans mon père, architecte naval, pour m'éviter de dire des bêtises. Les livres suivants sont venus à moi dans la même orientation, tantôt ouvrages techniques, tantôt récits d'aventures maritimes, tours du monde etc.

    En dehors de "Défi aux trois caps", de Francis Chichester, pour lequel j'aidû traduire des textes d'époques diverses, le premier ouvrage qu'on peut qualifier de vraiment littéraire a été "La ligne d'ombre" de Joseph Conrad : à l'époque, je collaborais avec Sylvère Monod pour l'édition Pléïade de Conrad. Il s'agissait d'éviter les erreurs techniques dues aux connaissance maritimes insuffisantes des traducteurs d'origine. Et un jour il m'a proposé de retraduire "La ligne d'Ombre", ce qui m'a enchantée.

    J'ai aussi travaillé (mais cela n'a rien de maritime !) sur des "Essais" de Virginia Woolf, en collaboration avec Claudine Jardin.

      
    2/ A que rythme, traduisez-vous ? combien de pages ou de signes par jour ? Avez-vous des conditions idéales de travail ?

     On ne peut pas vraiment fixer un rythme, car tout dépend du texte et de ses difficultés, et des recherches qu'il impose. Il y a toujours des recherches à faire, car il y a de la technique partout.

    J'ai l'habitude de dicter mes traductions, de les faire taper et de relire ensuite, à l'écran ou de préférence sur papier. Cela me permet de gagner beaucoup de temps. Et puis l'avantage (immense) est que le texte qui revient ne "m'appartient" pas, je ne l'ai pas encore vu, donc je suis plus facilement critique.

    En dictée, je peux travailler 2, 3 heures d'affilée... cela peut correspondre à 10 ou 15 pages. Ensuite, repos ! La journée est faite...

     
    3/ J’ai lu avec intérêt le rapport Assouline sur le métier de traducteur, il semble que cela devienne de plus en plus difficile dans la mesure où les délais de traduction sont raccourcis et les traducteurs moins bien payés et probablement moins compétents. Que pensez-vous de ces changements au sein de la profession ? Cela peut-il être tout de même bénéfique pour les jeunes traducteurs fraichement diplômés ?

     Les éditeurs ont toujours tendance à "oublier" la nécessité de traduire le livre qu'ils viennent d'acheter : ils oublient le temps, et aussi le montant. Le traducteur est une sorte de rondelle de caoutchouc qu'on écrase entre le droit d'auteur, la fabrication, la publicité, les remises aux libraires, et, bien sûr, le bénéfice attendu.

    Mais je ne pense pas que ce soit nouveau. Le problème s'est toujours posé, et il faut qu'un traducteur se fasse une place, s'impose chez son éditeur, pour pouvoir obtenir des conditions décentes de délai et de rémunération (droit d'auteur second à 1% minimum, et à-valoir à la page correct).
      

    4/ Avec environ 150 livres, dont la moitié environ en littérature (Alexander Kent, Joseph Conrad, Julian Stockwin… et Patrick O’Brian !), j’imagine que vous avez vos préférés ? J’ai lu dans une interview que vous n’aviez pas spécialement aimé Moonfleet mais adoré Jack Aubrey. Etes-vous quelquefois tentée d'améliorer le texte d'un auteur ?

    Quel que soit le livre (ou le texte, d'ailleurs), on y entre totalement. Je me souviens d'avoir eu presque le mal de mer en traduisant un ouvrage qui ne parlait que de tempêtes, de violence croissante  ("Navigation par gros temps" d'Adlard Coles). A vous dégoûter de la navigation !

    Si l'histoire est belle, prenante, c'est bonheur. Si l'écriture est belle, c'est bonheur encore plus grand. Mais il n'est jamais question de modifier le texte : ce serait une trahison du rôle du traducteur, qui est un passeur, un transmetteur de message. Ce qu'il faut, c'est en tirer le meilleur parti, et c'est parfois difficile, en particulier quand l'auteur se lance dans l'humour : les jeux de mots, c'est ce qu'il y a de plus difficile à traduire.

     A côté de ça, j'ai un jour reçu un mot de Patrick O'Brian où il me dit que mes dialogues amoureux sont meilleurs que les siens... pensez si j'ai été fière !


    Conversation avec Florence Herbulot



     5/ C'est après avoir vu l'excellent film de Peter Weir que j'ai eu envie de me précipiter sur l'oeuvre de Patrick O'Brian. J'ai immédiatement aimé cette saga mais c'est  également grâce à votre traduction. J'ai été particulièrement séduite  par la quantité de domaines abordés par l'écrivain, notamment au travers des passions de Mathurin : zoologie, botanique, etc. Certains passages vous ont-ils posé davantage de difficultés ?
     
    Dans tout roman, la technique est présente, et O'Brian ne faisait pas exception à la règle. J'ai dû faire pas mal de recherches, et heureusement que j'avais beaucoup de documentation dans les divers domaines abordés, sans oublier la musique, et puis la politique et l'espionnage... tout ça en plus de la navigation, des manoeuvres et des combats;

    Mais je crois que le plus difficile a été la transposition de ses passages humoristiques, ou de ses blagues, et des à peu près de Jack Aubrey, pour lesquels j'ai dû parfois l'interroger.

    Par exemple, dans je ne sais plus quel tome, Maturin, qu'on a déposé sur une petite île, se voit entouré de "bishop snodgrass". Impossible de trouver ça dans ma documentation, dans toutes les flores possibles... alors j'ai écrit à Patrick O'Brian, qui m'a gentiment répondu : "Oh, ça, je l'ai inventée !".

     J'ai donc à mon tour "inventé" un nom de plante, la "vermentille mitrée", que vous ne trouverez nulle part ailleurs....

     Ce n'est qu'un cas parmi bien d'autres, au moins un ou deux par volume.

     
    6/ J'ai déjà lu, et parfois pas entièrement, d'autres sagas maritimes, mais aucune ne m'a autant frappée que celle d'O'Brian. Non seulement grâce à son tandem de héros, mais aussi pour ce mélange de faits historiques, d'aventures, d'humour. On y trouve même des histoires d'amour ! Il me semble que l'on peut rapprocher par moments l'univers d'O'Brian de celui de Jane Austen -et je pense aussi à Alexandre Dumas... - (les descriptions des usages et convenances, tant au sein de l'Amirauté que dans les familles anglaises, les intrigues amoureuses, même si l'histoire avec l'impétueuse Diana se rapproche plus d'Autant en emporte le vent). Pensez-vous que la saga de Jack Aubrey puisse séduire davantage les lectrices que les autres grandes épopées maritimes ? J'ai échangé quelques mots avec Dominique Le Brun qui lui, justement, ne parvient pas à s'enthousiasmer pour O'Brian.

    Je crois que ce qui plaît dans ces livres, c'est justement qu'ils ne sont pas uniquement "maritimes". Ils abordent tant de sujets divers que chacun peut y trouver son bonheur, peut-être plus que dans un certain nombre d'autres sagas totalement axées sur la marine anglaise de la grande époque, celle de Nelson. Quant à moi, j'ai toujours regretté que ces auteurs n'aient pas réussi à faire se rencontrer leurs différents héros, alors qu'ils naviguent et combattent tous dans les mêmes coins du monde, et sur les mêmes mers. Imaginez une rencontre entre Jack Aubrey et Hornblower, ou Bolitho...

     
    7/ Pour quel personnage, ou quel roman en particulier (sur les 20 volumes) avez-vous une préférence ? (Pour moi, c'est définitivement Mathurin !) Et qu'avez-vous pensé de l'adaptation de Peter Weir ?

    Le film, qui est superbe, n'a pas eu autant de succès auprès du grand public qu'on pouvait l'espérer. C'est sans doute pour cela qu'on n'a pas fait une suite. C'est peut-être parce qu'il s'agit uniquement d'une histoire d'hommes : si Diana était intervenue, les spectatrices (et les spectateurs) moins tournés vers le côté maritime auraient peut-être été plus nombreux, qui sait?

     Pour moi, j'aime beaucoup Jack Aubrey, avec son courage, sa naïveté, ses bêtises, et l'évolution psychologique qu'O Brian lui a donnée. Il a plus de chaleur humaine que Mathurin, qui se montre plus intellectuel, malgré une libido de grande activité....
    Mais je l'aime quand même !


    8/ Enfin, pouvez-vous conseiller quelques unes de vos lectures ou traductions qui puisse évoquer, de près ou de loin, cette formidable saga ?

    Les livres de Julian Stockwin que j'ai traduits depuis (la série Kydd) se situent dans la même période, mais avec un point de vue tout à fait différent puisque le héros n'est pas un marin au départ : c'est un jeune homme pris par la presse, jeté à fond de cale, et qui, peu à peu, en vient à aimer la mer, et monte en grade : il deviendra amiral, mais après 14 volumes ! Or je n'en ai traduit que 4, et l'éditeur ne semble pas avoir acheté la suite.... dommage.

     Mais si l'on est attiré par ce domaine et cette époque, il y a quantité de séries anglaises disponibles, comme Hornblower, tous les Ramage de Dudley Pope, et bien d'autres. Celle d'Alexander Kent avec son héros Bolitho est publiée en français. J'en ai traduit un, "Cap sur la Gloire", mais je me suis un peu fâchée avec l'éditeur et n'ai pas fait la suite. Tant pis...

     
    Interview réalisé par Sylvie Cardona
    http://lectures-au-coin-du-feu.over-blog.com


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    Univers nautique; une liste de traductions de mlle Florence Herbulot

     TRADUCTIONS PUBLIEES
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    OUVRAGES LITTERAIRES

    1967 Défi aux trois caps, Sir Francis Chichester, tr. de l'anglais (Ed. Arthaud)

    1976 Essais, Virginia Woolf, tr. de l'anglais, en coll. (Ed. Seghers)

    1988 Cap sur la gloire, Alexander Kent, tr. de l'anglais (Ed. Phébus)

    1989 La ligne d'ombre, Joseph Conrad, tr. de l'anglais (Ed. Gallimard, la Pléiade, Tome IV).

    1990 Moonfleet, John Meade Falkner, tr. de l'anglais (Ed. Phébus).

    1990 Poker menteur, Michael Lewis, tr. de l’anglais (Ed. Dunod)

    1993 Florence Nightingale à travers ses écrits, Monica Baly, tr. de l’anglais (Ed. Interéditions)

    1997 Expédition à l’île Maurice, Patrick O’Brian, T.4, tr. de l’anglais (Ed. Presses de la Cité)

    1997 L’Ile de la désolation, Patrick O’Brian, T.5, tr. de l’anglais (Ed. Presses de la Cité)

    1997 Fortune de  guerre, Patrick O'Brian, T.6, tr. de l'anglais (Ed. Presses de la Cité)

    1998 La citadelle de la Baltique, Patrick O'Brian, T.7, tr. de l'anglais (Ed. Presses de la Cité)

    1998 Mission en mer Ionienne, Patrick O'Brian, T.8, tr. de l'anglais (Ed. Presses de la Cité)

    1998 Le Port de la trahison, Patrick O’Brian, T.9, tr. de l’anglais (Ed. Presses de la Cité)

    1999      De l’autre côté du monde, Patrick O’Brian, T.10, tr. de l’anglais (Ed. Presses de la Cité)

    1999       Le Revers de la médaille, Patrick O'Brian, T.11, tr. de l'anglais (Ed. Presses de la Cité)

    2000 Cap sur la gloire, Alexander Kent, tr. de l'anglais (Ed. Phébus/Libretto)

    2000 La Lettre de marque, Patrick O’Brian, T.12, tr. de l’anglais (Ed. Presses de la Cité)

    2001 Le Rendez-vous malais, Patrick O’Brian, T.13, tr. de l’anglais (Ed. Presses d ela Cité)

    2001 Les tribulations de la Muscade, Patrick O’Brian, T.14, tr. de l’anglais (Ed. Presses de la Cité)

    2002 Une Mer couleur de vin, Patrick O’Brian, T.16, tr. de l’anglais (Ed. Presses de la Cité)

    2002 Le Commodore, Patrick O’Brian, T.17, tr. de l’anglais (Ed. Presses de la Cité)

    2003 Le Blocus de la Sibérie, Patrick O’Brian, T.18, tr. de l’anglais (Ed. Presses de la Cité)

    2003 Les Cent  jours, Patrick O’Brian, T.19, tr. de l’anglais (Ed. Presses de la Cité)

    2004 Pavillon amiral, Patrick O’Brian, T.20, tr. de l’anglais (Ed. Presses de la Cité)

    2007 Enrôlé de force, Julian Stockwin, T.1, tr. de l'anglais (Ed. Presses de la Cité)

    2008 Artemis, Julian Stockwin, T.2, tr. de l'anglais (Ed. Presses de la Cité)

    2009 Les hommes du Seaflower, Julian Stockwin, T.3, tr. de l'anglais (Ed. Presses de la Cité)

    2010 La grande mutinerie, Julian Stockwin, T.4, tr. de l'anglais (Ed. Presses de la Cité)

    2010 Le Voyage inachevé de Jack Aubrey, Patrick O'Brian, T.21, tr. de l'anglais (Ed. Presses de la   
              Cité/Omnibus)

    2010 La Ligne d'ombre, Joseph Conrad, tr. de l'anglais (Ed. Gallimard/Filio Classique)

    2011 Enrôlé de force, Julian Stockwin, T.1, tr. de l'anglais (Ed. J'ai lu)

    2011 Artemis, Julian Stockwin, T.2, tr. de l'anglais (Ed. J'ai lu)

     

    OUVRAGES SPECIALISES MER - MARINE - VOILE ;

     
    Récits

    1965 L'équipage et la course, Erroll Bruce, tr. de l'anglais (Ed. Laffont)

    1966 Sur la crête des vagues, Uffa Fox, tr. de l'anglais (Ed. Laffont)

    1967 Le tour du monde de Gipsy Moth, Sir Francis Chichester, tr. de l'anglais (Ed. Arthaud)

    1967 Une fois suffit, Miles Smeeton, tr. de l'anglais (Ed. Arthaud)

    1969 La course du monde, Robin Knox-Johnston, tr. de l'anglais (Ed. Arthaud)

    1969 Les filles du vent, David Lewis, tr. de l'anglais (Ed. maritimes et d'outre mer)

    1970 Le voyage de l'oeuf sur la mer, John Riding, tr. de l'anglais (Ed. maritimes et d'outre mer)

    1970 Le voyage impossible, Chay Blyth, tr. de l'anglais (Ed. Arthaud)

    1974 Cent dix-sept jours à la dérive, Maurice & Maralyn Bailey, tr. de l'anglais (Ed. Arthaud)

    1976 Les aventuriers de l'Atlantique, Humphrey Barton, tr. de l'anglais (Ed. Arthaud)

    1977 Victoire océane, Clare Francis, tr. de l'anglais (Ed. Arthaud)

              Navigateur en solitaire, Joshua Slocum, tr. de l'anglais (Ed. Buchet-Chastel)

    1994 Navigateur en solitaire, Joshua Slocum, tr. de l’anglais (Ed. Babel)


    Ouvrages techniques

    1962 Le bateau de croisière, Eric Hiscock, tr. de l'anglais (Ed. du Compas)

    1964 Maîtrise de la voile, Paul Elvström, tr. de l'anglais (Ed. Laffont)

    1964 Code pratique de la régate, Eyvin Schiöttz, tr. de l'anglais (Ed. du Compas)

    1966 Paul Elvström explique... les règles de course, tr. de l'anglais (Ed. Laffont)

    1968 Maîtrise du voilier, Paul Elvström, tr. de l'anglais (Ed. Laffont)

    1969 La Coupe de l'America, John Illingworth, tr. de l'anglais (Ed. Laffont)

    1970 Yachting, John Davies, tr. de l'anglais (Librairie Larousse)

    1971 Mes bateaux et mes voiles, Paul Elvström, tr. de l'anglais (Ed. Laffont)

    1971 Tactiques modernes en régate, Conrad Gülcher, tr. de l'anglais (Ed. de la Mer)

    1972 La course en catamaran, Reg White & Bob Fisher, tr. de l'anglais (Ed. du Compas)

    1973 Dictionnaire de la mer et de la navigation, Gianni Cazzaroli, tr. de l'italien (Ed. Denoël)

    1973 Histoire du yachting, Peter Heaton, tr. de l'anglais (Ed. Denoël)

    1974 Noeuds de marins, Paul & Arthur Snyder, tr. de l'anglais (Ed. de la Mer)

    1974 Le livre de la voile, Arthur Beiser, tr. de l'anglais (Ed. des deux Coqs d'or)

    1976 Océanographie, Gilbert L. Voss, tr. de l'anglais (Ed. des deux Coqs d'or)

    1977-82 L’Année Bateaux, tr. de l'anglais, publication annuelle puis trimestrielle (Ed. de Messine)

     1978 Côtes, ports et mouillages de Toscane, Alessandro Capitanio & Giulio Premoselli, tr. de l'italien (Ed.   
               Arthaud)

    1978 Marine de plaisance, Douglas Philip-Birt et al, tr. de l'anglais (Ed. Denoël)

    1979 Encyclopédie de la voile, Michael Richey, tr. de l'anglais (Librairie Larousse)

              Navigation par gros temps, K. Adlard-Coles, tr. de l'anglais (Ed. Gallimard)

    1979 Le grand jeu de la régate, Joachim Schultz, tr. de l'anglais (Ed. de la Mer)

    1981 Fastnet Force 10, John Rousmaniere, tr. de l'anglais (Ed. Buchet-Chastel)

    2007 La voile, Simon Tuite – Ellen Macarthur, tr. de l'anglais (Ed. Gründ)

     

     ART – HISTOIRE ;

     1971 La découverte de l'Amérique, M. Byam, tr. de l'anglais (Librairie Larousse)

    1975 Les Etrusques, tr. de l'anglais (Ed. Time-Life)

    1980 Les frégates de l'indépendance américaine, tr. de l'anglais (Ed. Time-Life)

    1981 Les Maures, Michael Brett, tr. de l'anglais (Ed. EDENA)

    1987 Portraits de yachts, Ranulf Rayner, tr. de l'anglais, (Ed. Anthèse)

              Marines, John Chancellor, tr. de l'anglais (Ed. Anthèse)

              Voiliers, John Chancellor, tr. de l’anglais (Ed. Anthèse)

    1991 Coupe de l’America, 1851-1992, Ranulf Rayner, tr. de l’anglais (Ed. Anthèse)

    1992 Autoportraits, Michael Koortbojian, tr. de l’anglais (Ed. réunion des musées nationaux)

    1992 La nativité, Jeremy Wood, tr. de l’anglais (Ed. Réunion des Musées nationaux)

    1992 Lettres européennes – Histoire de la littérature européenne, tr. de l’anglais en coll. (Ed. Hachette)

    1995 Les grands voiliers du monde, Erik Abranson, tr. de l’anglais, (Ed. Albin Michel)

    1995 Navires, Richard Humble, tr. de l’anglais (Ed. PML)

    1997 Classe J - Les Princes des mers, Franco Pace, tr. de l’italien (Ed. Soline)

    1997 Voiliers de rêve, Franco Pace, tr. de l’italien (Ed. de l’Olympe)

              L’eau, la lumière, le bois, Joël White, tr. de l’anglais (Ed. Van de Velde)

    2001 Au bord du lac – Maisons de bateaux, John de Visser et Judy Ross, tr. de l’anglais (Ed. Van de
              Velde)

    2005  Bateaux – 5000 ans d’histoire de la marine, Brian Lavery, tr. de l’anglais (Ed. Sél. du Reader’s  
                Digest)        

    2007   L'Univers des voiliers, John Batchelor et Chris Chant, tr. de l'anglais (Ed. Gründ)

    2009   Histoire du Yachting, des origines au XIXè siècle, Giovanni Santi-Mazzini, tr. de l'italien (Ed.Glénat 
                 / Chasse Marée)

     


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