• Un nouveau Figaro 6 / épisode 77 ... L'heure du bilan ;-)

     

    Petit commentaire sur ma navigation en Figaro 6, à l'instigation du blog des figaros.

    Un nouveau Figaro 6 / épisode 77 ... L'heure du bilan  ;-)

    Ces 3 mois sur le bateau ont été riches de découvertes,de plaisirs,de frayeurs...
    C'est , je crois, le lot de ceux qui s'aventurent sur l'eau des rivières, des fleuves, des mers.....
    Des moments hors-normes partagés avec La Capitan Papagay de Béna, qui ne s'appelle pas Coco comme certains semblent le croire.

    Un nouveau Figaro 6 / épisode 77 ... L'heure du bilan  ;-)

         Mais parlons du Figaro 6,c'est lui la star....

    Un nouveau Figaro 6 / épisode 77 ... L'heure du bilan  ;-)

    Un nouveau Figaro 6 / épisode 77 ... L'heure du bilan  ;-)

    Première surprise: l'usage de la dérive.
    Habitué aux quillards,il m'a fallu un peu de temps pour penser à la monter-descendre.
    Au moteur, dans des espaces exigus, je me suis précipité plus d'une fois sur son palan de manoeuvre pour la descendre et faire virer Angèle dans un mouchoir....
    A la voile, même au bout de 3 mois, il m'est arrivé, après un bord de portant, d'oublier de la descendre pour repartir au près et de me demander pourquoi le bateau ne voulait pas virer....
    sûrement El Zaïmeur !!!!!

    Deuxième surprise liée elle aussi à la dérive:
    un dériveur n'est pas aussi bon au près qu'un quillard, question de profil de l'aileron et c'est bien dommage. La trace gps (de l'application navionics sur androïd) des bords de près a une gueule pas terrible...

    Tout seul à tirer des bords devant les roches noires du Cap de Creus, dans une mer un peu trop grosse pour moi mais avec un vent très maniable, mon inquiétude s'est aggravée au vu des résultats de mes efforts pour arriver à le passer....
    Sur le fond, un angle de 120°, bord sur bord.... Celà commence à ressembler à un bord carré...

    Finalement, plus tard, après avoir navigué devant Port Camargue "en course" contre d'autres voiliers plus gros, plus petits, j'ai pu  réviser mon jugement... Le Figaro 6 n'est pas si mauvais que celà....
    Il me faudra tout de même éclaircir cette histoire de trace gps avec quelqu'un de mes amis, familier de ces machines.

    Les surprises s'arrêtent là... Quoique!!!!!
    J'avais oublié bien des choses de la mer et du vent...
    Il parait qu'on ne conserve que les bons souvenirs,ce qui expliquerait les "c'était mieux avant".

    Un nouveau Figaro 6 / épisode 77 ... L'heure du bilan  ;-)


    Je trouve que le bateau va vite,à toutes les allures...

    Au portant, génois ou foc grand ouverts grâce au très long tangon et dérive relevée,c'est vraiment l'éclate...
    Le régulateur d'allure conduite ça très bien,même en plein vent arrière...
    Il faut juste se faire une petite place au vent, à l'arrière, voire sur la jupe et profiter...
    Au près, il va vite aussi, plus vite si on laisse porter....
    Je le trouve un peu difficile à équilibrer au travers mais ne me suis pas trop acharné sur l'affaire.

    Le gréement choisi, 2 mâts libres, n'a pas posé de problème....
    A cause de leur souplesse, le bateau navigue "à plat", gîte peu si on est raisonnable quant à la surface de voile ... Ne pas hésiter à réduire. C'est un petit bateau ....

        Prises de ris au pied du grand-mât... Tout s'est bien passé malgré le manque d'infos sur les plans...
        La bôme, articulée sur le pont, a bien répondu à mes attentes. Une épontille dédiée reprend l'effort de  
        compression.      Là non plus pas de problème...

    A l'avant où les voiles sont ralinguées, envoyer est facile... Juste trouver sa place, préparer la manoeuvre et présenter la voile correctement...
    Le foc à ris est confortable car n'imposant pas un changement complet de voile. Il nécessite un 2 ème jeu d'écoutes.
    Pour que la rotation se fasse bien car il faut se souvenir que ce sont des mâts rotatifs, un peu d'huile de cuisine (en principe plus propre que de l'huile minérale, du silicone ou du téflon) procure la lubrification nécessaire .....

     

    Ergonomie du pont:
    les lignes de vie, oranges sur les photos, ne sont pas pratiques...
    Je les ai remplacé par du bout, le long des listons, de l'étrave au tableau arrière...
    Cela sert de "main courante" et pour crocher le mousqueton du harnais... Le bout sera remplacé par de la sangle qui ne roule pas sous le pied....
    Le pont flush-deck qui a ma préférence,l a conserve.
    Les bancs du cockpit, déjà élargis au détriment de "la baignoire" peuvent l'être encore un peu... On gagne de la place dans les coffres, à l'intérieur et en confort, dehors....
    Les coffres, étanches vers l'intérieur et auto-videurs remplissent leur office....

       Le fauteuil de cockpit, visible sur les images est confortable ... On y est bien calé, mieux que sur les 
       banquettes. Il reste en place pendant les manoeuvres.         

    La jupe: incomparable!!!
    La baille à mouillage: indispensable.

    L'intérieur:
    Petit bateau, petit espace....
    Un seul regret: ne pas avoir trouver le "truc" permettant de gagner un peu de hauteur sous barrot en baissant les deux banquettes du carré... Ca le fait quand même pour mes 170 cm mais faut pas être plus grand...
    Pour le reste, j'ai eu ce que je méritais... Une petite table solide, des mains courantes pratiques, une cuisine de gaucher, un couchage confortable.
    Ventilation efficace, pas de condensation.
    Y vivant seul, j'y ai eu toute l'aise nécessaire malgré le jeu de voiles neuves et raides, qui occupe un gros volume.

    Matériel de nav':
    Cartes papier, guides et téléphone +applis cartes et gps...
    Sondeur: un plomb au bout d'une ficelle. Efficace et rarement en panne.
    Le régulateur d'allure navik a barré presque tout le temps... Il marche très bien... Un petit pilote électrique aurait été commode pour la navigation sur le fleuve mais impose d'avoir une batterie et de quoi la charger... En projet.....
    Le moteur, un honda 4t, 2,3cv a poussé le bateau sans faiblir... Même sur le Rhône, avec une petite conso...
    Un peu plus de puissance serait la bienvenue.

    Parmi les bricoles qui ont cafouillé, l'antidérapant maison en coquilles de noix qui se décolle, remporte
    la palme... Tout cela car je n'ai pas poncé la sous-couche d'accroche...


    Que dire de plus???
    Que toutes ses couleurs attiraient l'oeil et la sympathie ?
    Qu'il y a peu de petits bateaux en mer ?
    Que la mer n'est pas aussi propre que souhaitable ?


        En tous cas,nous voilà rentrés à la maison. Angèle sur sa remorque, mézigue dans ma niche, prêts à 
        repartir...

    Un nouveau Figaro 6 / épisode 77 ... L'heure du bilan  ;-)


         Voici un bilan chiffré (2017) pour ceux qui seraient tentés par une construction d'un Figaro 6, en
         fonction bien sûr des "options" et de l'accastillage ou équipements choisis.

         Une remarque de l'éditeur  du blog;
         Ces chiffres sont à considérer "à minima" car notre ami Etienne est particulièrement doué pour trouver
         des "bons plans" que ce soit pour les matériaux,  la colle, l'accastillage d'occasion, la peinture (réseau
         auto/camion) ou fabriquer tout lui-même de ses petites mains !
         Il n'a pas passé souvent la porte d'un "shipchandler" ;-)
         (Correction: la peinture achetée par Etienne vient de son fournisseur local de matériaux BTP)

        Divers: (plans, voiles) 2591 euros
        Tissus de verre: 270 euros
        Insubmersibilité: 224 euros
        Contre-plaqué :1561 euros
        Sapin: 556 euros
        Colle: 1528 euros
        Accastillage: 1626 euros
        Peinture: 385 euros
        Visserie (de construction, non inox): 70 euros
        Matelas, tissus: 300 euros

        Total: 9111 euros


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  • Commentaires

    6
    yannick le brun
    Samedi 13 Juin 2020 à 12:26

    cool ce retour bravo pour la balade ca fait envi

    5
    yannick le brun
    Samedi 13 Juin 2020 à 12:25

    cool ce retour,
    ça fait envu de ce lancer plus loin moi qui fait juste des sorties dans le pertuis charentais à la demi journée.
    Bravo !

     

    4
    Mercredi 15 Avril 2020 à 14:20

    C'est le réseau de vente de la peinture pour autos et camions, enfin, je crois ;-)
     
    Mais si tu préfères tu peux choisir le réseau "ships" où tout est plus cher, mais il parait que ce sont des produits optimisé pour les navires des plaisanciers ;-)
     
    Pas sur que les pêcheurs professionnels s'approvisionnent dans ce dernier réseau de distribution !!!

      • etienne
        Mercredi 15 Avril 2020 à 14:36

        donc pour répondre,la peinture et autres viennent de chez mon revendeur local de matériaux de construction....je le fréquente journellement pour le boulot et il me fait,je crois,10% pour mes achats perso.

        la tôle de dérive vient de chez le ferronnier local ainsi que les bouts d'inox,d'alu ou de nylon.

        pliage et soudure,idem.

        accastillage:récup et leb'....la note reste quand même salée.

    3
    etienne
    Mercredi 15 Avril 2020 à 14:12

    c'est quoi un réseau auto/camion?

      • Jeudi 16 Avril 2020 à 11:14

        J'ma trompé sur la provenance de la peinture.
        J'ai confondu, j'm'excuse !

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