• Voici  en image un Figaro 6 bien petit, aurait-il rétréci au lavage ?

    André -Christian nous fait profiter ici d'une de ses réalisations; avant de construire son Figaro 6, il en a fait une maquette navigante radio-guidée !

    Cette maquette a été réalisée au 1/5 ème, vous en imaginez donc la longueur !

    Le constructeur ayant choisi de modifier le tableau arrière, vous pouvez observer cette version originale du Figaro 6 !

    Un Figaro 6 bien petit !

    Un Figaro 6 bien petit !

    Un Figaro 6 bien petit !

    Un Figaro 6 bien petit !

    Un Figaro 6 bien petit !

    Un Figaro 6 bien petit !

    Un Figaro 6 bien petit !

    Un Figaro 6 bien petit !


    2 commentaires

  • Un petit coucher de soleil sur un Figaro 5, cela ne se refuse pas   :-)


    Un petit coucher de soleil...


    1 commentaire
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    Comment mener votre Figaro par petit temps ...

     

    Article paru dans un bulletin ASCOFI début des années 1980, écrit par Jean-Jacques Herbulot.

     

     Comment mener votre Figaro par petit temps


    La préparation de la coque:

    La résistance due au frottement de la carène dans l'eau étant prépondérente aux faibles vitesses, il est de première importance par petit temps d'avoir une coque parfaitement propre ainsi qu'une peinture lisse et bien polie (papier abrasif n°400 et 600).

    Ces soins doivent être apportés aussi bien à toutes les parties de la carène qui seront immergées à un moment ou à un autre qu'a la dérive et au safran du gouvernail.

    La girouette ou les pennons qui vous indiquent la direction et la force du vent apparent doivent être d'un modèle très léger et très sensible, une plume de duvet suspendue au bout d'un fil fait un excellent pennon, mais la fumée d'une cigarette ou d'une mèche de tourbe est encore supérieure.

    Les voiles:

    Par petit temps, les voiles doivent être établies avec le maximum de creux et il faut également que ce creux ne soit pas placé trop en avant vers le guindant.
    D'excellents barreurs comme Ted Wells conseillent même de laisser le creux maximum s'établir au milieu de la voile, aussi bien pour la grande-voile que pour le foc.

    Pour obtenir ce creux maximum dans la grand-voile, le mat ne devra pas présenter la moindre courbure et la ralingue de guindant ne sera tendue que très modérément: en aucun cas il ne doit apparaître, lorsqu'il n'y a pas de vent dans la voile, le moindre pli d'étarquage le long du mat. Il est bon de se souvenir que l'étarquage de guindant d'une voile modifie la forme de la voile en tendant à ramener le creux vers l'avant.

    En ce qui concerne la ralingue de bordure qui règle la quantité de creux établi par le voilier le long de celle-ci, elle devra être également très peu étarquée de façon à permettre au creux de monter dans le corps de la voile.

    Il ne doit pas y avoir non plus de pli d'étarquage le long de la bôme.

    Pour le louvoyage, le curseur de la barre d'écoute de grand-voile doit être maintenu au milieu de celle-ci de façon que la voile puisse être correctement orientée sans que l'écoute ait une tension exagérée qui aurait tendance à aplatir la voile.

    En ce qui concerne le foc, le creux de celui-ci se règlera en tendant plus ou moins l'écoute.

    Pour que le foc soit correctement orienté tout en présentant le creux optimum suivant la force du vent, avec une écoute peu tendue, il faudra utiliser un conduit d'écoute placé assez à l'intérieur du bateau.

    Si le guindant du foc est réglable sur sa ralingue en acier, la position du creux maximum sera réglée en le détendant légèrement.
     

    Les écoutes:

    Des écoutes plus fines et plus légères que les écoutes normales peuvent être utilisées par petit temps.


    En ce qui concerne la grand-voile, l'utilisation d'une écoute légère ne sera conseillée que lorsqu'il sera possible de reposer très facilement l'écoute normale au cas ou la brise viendrait à fraîchir.
    La disposition de l'écoute du Figaro ne permettant pas ce changement de façon pratique, il est préférable de supprimer un ou deux des brins du palan.

    Les écoutes de foc peuvent être changées sans problème, des écoutes fines et légères pourront toujours être par petit temps.

    D'une façon générale, les écoutes devront être manoeuvrées progressivement et doucement; en particulier il ne faudra jamais les filer trop brusquement.

    Par contre, lors d'un empannage, la grand-voile devra être bordée avec énergie, ce qui aura pour effet de faire avancer le bateau. Mais la manoeuvre devra se terminer en poussant la bôme très lentement vers sa nouvelle position.

    S'il y a un peu de houle sur le plan d'eau, il pourra être utile de gréer un bras de retenue aux allures portantes. Il faudra dans ce cas faire attention à ce que ce bras tire bien horizontalement, et non verticalement, pour éviter d'aplatir la voile.


    L'équipage:

    Bien que le poids soit un ennemi par petit temps, il est quand même raisonnable de ne pas changer un équipier habituel contre un équipier plus léger, car le vent peut se lever en cours de régate et un équipier qui connait bien le bateau peut être une aide appréciable par petit temps, quel que soit son poids.

    Ce qu'il ne faut pas faire en tout cas, c'est de prendre ce jour là un invité supplémentaire.

    Par petit temps, il est très important pour l'équipage de bouger le moins possible. Tout mouvement, un tant soit peu brutal agite la voile qui ne peut plus recueillir le peu de puissance qu'elle tire  du vent. Il en est de même de la coque, cela perturbe l'écoulement des filets d'eau le long de la dérive et du safran.

    L'équipage devra, en restant sous le vent, s'efforcer de maintenir la gîte qui assure un bon équilibre de la carène, mais qui permet aussi à la voile d'établir un peu mieux.

    L'équilibre sous voile:

    Au plus près, le réglage du bateau doit être affiné en jouant avec la gîte.

    Les formes du bateau n'étant pas symétriques entre l'avant et l'arrière, en d'autres termes, les lignes d'eau étant pincées de l'avant et pleines de l'arrière, la gîte entraine une déformation de la carène immergée qui tend à rendre le bateau mou avec une gîte au vent et au contraire plus ou moins ardent avec une gîte sous le vent.

    Si votre Figaro est légèrement mou par petit temps, ce qui est normal, il faut l'équilibrer en le faisant naviguer avec un peu de gîte et en contrôlant son équilibre exact à la barre.

    Celle-ci ne doit pas être totalement neutre, mais lorsque le bateau est bien équilibré, c'est à dire lorsque l'action du gouvernail est nulle, on doit tout de même sentir à la barre une légère pression sous le vent et l'obligation, pour aller droit, de la maintenir dans l'axe du bateau.

    En effet, la surface du safran faisant partie avec la dérive de la surface dite de dérive, qui empêche le bateau de déraper et lui permet de bien marcher au plus près, il est nécéssaire de maintenir ce safran dans l'axe du bateau de façon à travailler à l'unisson avec la dérive.

    Si la barre est neutre, cela indique que le safran s'oriente suivant l'angle de dérive du bateau (environ 5 à 8° suivant la force de la brise) et seule la dérive travaille alors pour empêcher le bateau de déraper, ce qui dans la plupart des cas est insuffisant.

    Au vent arrière, en raison de la disposition dissymétrique de la grand-voile et du foc ou du spinnaker, il est nécéssaire de faire gîter le bateau au vent jusqu'a avoir une barre neutre car à cette allure, le bateau ne dérive pas. Cette manoeuvre reste payante, quelle que soit la force de la brise.

    La conduite du bateau:

    Au louvoyage par petit temps, on se trouve évidemment confronté avec l'éternel dilemme, pointer ou faire courir, mais dans ce cas la réponse est plus facile.

    En règle générale, il est préférable de faire courir par temps léger. En faisant cela, vous maintenez une certaine vitesse à votre bateau qui risque moins d'être complètement arrêté, soit par un refus de vent, soit par la houle d'un bateau à moteur ou tout autre incident, mais vous augmentez aussi la vitesse du vent apparent et même si cela est minime, c'est un avantage à ne pas dédaigner.
    Enfin, en allant plus vite, le bateau dérive moins, ce qui compense en partie les quelques 5 et même parfois 10° perdus au vent.


    Tactiques de course:

    En règle générale, il faut virer de bord le moins souvent possible car un virement de bord par temps faible ralentit le bateau de façon très nette: il perd en effet la force propulsive du vent pendant presque toute la manoeuvre avec en plus le coup de frein provoqué par l'action du gouvernail.

    En tout cas, évitez dans la mesure du possible des virements de bords répétés.

    Alors que la tactique qui consiste à virer de bord sur un refus de vent est bonne par tous les temps, par brise légère il faut faire attention de ne pas tomber sur un refus apparent. Si vous arrivez dans une zone de calme ou si la risée qui vous accompagne vient à cesser brusquement, tout semble indiquer un refus, les voiles se mettent à fasseyer légèrement et les pennons ou la girouette s'orientent dans l'axe du bateau.
    Si vous virez à cet instant, vous vous retrouverez sur l'autre bord sans le moindre vent et complêtement arrêté.

    En effet, en entrant dans la zone de calme où le vent réel a cessé, le vent apparent indiqué par les pennons a comme seule composante le vent créé par la vitesse de votre bateau et semble ainsi indiquer un refus absolu; ce qu'il faut faire dans ce cas, c'est ne se permettre aucun mouvement qui puisse freiner le bateau et lofer légèrement pour gagner au vent tant que la coque conserve de la vitesse.

    Si c'est un refus véritable, continuez un certain temps dans ce refus avant de virer de bord.

    Au plus près, si vous êtes en tête par un vent léger, souvent très instable en direction, la tactique qui consiste à virer de bord systématiquement au vent des concurrents dangereux n'est pas toujours très payante. Il apparaît plus judicieux de prendre le bord que vous estimez le plus avantageux pour la zone où vous naviguez et de virer de bord chaque fois que vous rencontrez un refus marqué. Si cette tactique est véritablement la meilleure, les bons barreurs, derrière vous, vous suivront et vous le marquerez de ce fait.

    En approchant d'une marque de parcours ou de l'arrivée, il est évidemment plus sur, pour conserver votre place, de marquer les concurrents les plus proches, quitte à perdre un peu de distance sur eux.

    Si vous n'êtes pas en tête, par brise légère et irrégulière, il sera possible de croiser les bords avec les bateaux de tête à moins qu'ils ne naviguent manifestement vers une risée qui refuse.

    Si les vents sont réguliers, cette tactique ne peut pas être payante car il ne peut y avoir de doute sur le choix des bords. Il vaut mieux alors s'attacher à passer les bateaux en les enlevant de vitesse, en attendant que certains d'entre eux virent dans l'espoir de trouver un meilleur bord.

    Aux allures portantes, il est plus nécéssaire que jamais de laisser porter dans les risées puis de lofer lorsque le vent commence à mollir.

    Par temps très léger, la vitesse du bateau est considérablement accrue si l'on prend une allure plus près du vent.

    Tirer des bords au plein vent arrière est également très payant lorsque la brise est faible. Il est possible de s'écarter de la route directe de 30° et quelquefois plus et d'obtenir ainsi un accroissement de vitesse qui compense largement l'augmentation de la distance parcourue. Si pendant ces manoeuvres, une saute de vent intervient qui vous permette sous l'autre amure de faire une route plus directe vers la prochaine marque, il ne faut pas hésiter à empanner.

    Il est certes difficile de gagner régulièrement des courses par temps léger et irrégulier, mais si votre Figaro et vos voiles sont bien réglés, si vous le menez correctement et si votre tactique est saine, vous franchirez peut être la ligne d'arrivée en tête plus souvent que vous ne le pensez.

     


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    Voilerie_Sails_Concept.png

     

    Après avoir fait une demande de devis  (certaines voileries ne répondent pas), je vous communique le devis réalisé par la voilerie que j'ai sélectionnée.
    Elle a une très bonne réputation, est réactive, et l'interlocuteur est de plus sympathique et sérieux.
    Les voiles sont fabriquées en Bretagne, à Vannes.

     voici les tarifs "basse saison" automne 2013:

     FIGARO 6 HERBULOT 
    GRAND VOILE CLASSIQUE SURFACE 10.80 M2
    DACRON HAUTE TENACITE 240 GR 5.46 OZ POLYPREG CONTENDER
    4 LATTES DONT 1 FORCEE EN PARTIE HAUTE TETIERE AVEC COSSE INOX
    2 RIS AVEC SORTIE DE NERF DE CHUTE A CHAQUE RIS
    DOUBLE PLI CHUTE ENTRE RIS PRISE DE RIS RAPIDE (oreille de chien)
    TRIPLES COUTURES FIL TRAITE ANTI UV CUNNINGHAM
    BANDE DE VISU PENNONS VOILE LIVREE EN SAC
    603,72 HT  /  722,05 TTC

     FIGARO 6 HERBULOT 
    GENOIS MEDIUM SURFACE 12.00 M2
    DACRON HAUTE TENACITE 240 GR 5.46 OZ POLYPREG CONTENDER
    TRIPLES COUTURE FIL TRAITE ANTI UV
    NERFS CHUTE ET BORDURE
    MOUSQUETONS WICHARD 1 MAIN BANDES DE VISU
    VOILE LIVRE EN SAC
    526,36 HT /  629,53 TTC

    FIGARO 6 HERBULOT 
    FOC SURFACE 7.80 M2
    DACRON HAUTE TENACITE 280 GR 6.46 OZ POLYPREG CONTENDER
    TRIPLES COUTURE FIL TRAITE ANTI UV
    NERFS CHUTE ET BORDURE
    MOUSQUETONS WICHARD 1 MAIN BANDES DE VISU
    VOILE LIVRE EN SAC
    391,91 HT  / 468,72 TTC

     
    Ils font bien sur aussi les voiles pour enrouleur, mais ne souhaitant pas cette option, je n'ai pas d'informations concernant les tarifs.

     Comme ils font les voiles sur mesure, il faut bien prendre les mesures sur la bateau afin que les voiles soient optimisées pour le gréement de votre Figaro 6, en fonction de votre mat, bôme et placement exact de votre accastillage.

     
    Benjamen Flahaut,

    VOILERIE SAILSCONCEPT
    rue jacques cartier ZA ATLANTHEIX 56450 THEIX
    tel 02 97 47 10 67


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  • ... Et le chantier suit son petit bonhomme de chemin...
    Belle vision, n'est ce pas ?

     

    Un nouveau Figaro 6 / épisode 12

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