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Présentation de la longe de sécurité Plastimo-SNSM sortie fin 2019.
Pour développer cette longe spécifique, les équipes Plastimo ont collaboré avec la SNSM après remontée des informations collectées auprès des sauveteurs.
L’association a sollicité la marque pour co-développer et fabriquer la longe que les Sauveteurs en Mer porteront lors de toutes leurs interventions.
De ce co-développement est né un produit technique et innovant, aujourd’hui accessible à tous les plaisanciers.
Une longe achetée, 5 € reversés à la SNSM !Pour ce produit, Plastimo a utilisé le nouveau modèle de longe déjà présenté début 2019. Il s’agit d’une longe 3 points avec des mousquetons légers en aluminium (poids total de la longe avec les 3 mousquetons 570 g). L’ouverture est protégée par une double sécurité pour éviter les accidents.
Désormais ces mousquetons sont colorés : en jaune pour accrocher sur son harnais, en orange (couleur de la SNSM…) pour s’amarrer sur le bateau. En plus, un process d’anodisation dure optimise la résistance au ragage des mousquetons orange.
Caractéristiques
• Longe de conception dite mono-sangle : contrairement aux longes traditionnelles conçues à partir de 2 brins distincts, la longe SNSM-Plastimo est construite à partir d’un seul brin sur toute sa longueur. Cette conception offre une sécurité et une performance optimales.
• Sangle souple avec fil rétroréfléchissant pour un repérage de nuit rapide.
• Mousquetons aluminium double sécurité avec traitement anti-grip, jaune pour l’accroche sur le harnais et orange pour l’accroche sur le bateau. Un process d’anodisation dure optimise la résistance des mousquetons orange au ragage.
• Brin court plat de 100 cm, brin long élastique 110-175 cm.
• Deux témoins de surcharge : lorsque l’indicateur se découd, la longe est à remplacer.
• Livrée avec pochette de rangement mesh.
• Charge de rupture : 1650 kg.
• Conforme RORC-RSO 2018
• Poids 570 g.
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Petit commentaire sur ma navigation en Figaro 6, à l'instigation du blog des figaros.
Ces 3 mois sur le bateau ont été riches de découvertes,de plaisirs,de frayeurs...
C'est , je crois, le lot de ceux qui s'aventurent sur l'eau des rivières, des fleuves, des mers.....
Des moments hors-normes partagés avec La Capitan Papagay de Béna, qui ne s'appelle pas Coco comme certains semblent le croire.
Mais parlons du Figaro 6,c'est lui la star....
Première surprise: l'usage de la dérive.
Habitué aux quillards,il m'a fallu un peu de temps pour penser à la monter-descendre.
Au moteur, dans des espaces exigus, je me suis précipité plus d'une fois sur son palan de manoeuvre pour la descendre et faire virer Angèle dans un mouchoir....A la voile, même au bout de 3 mois, il m'est arrivé, après un bord de portant, d'oublier de la descendre pour repartir au près et de me demander pourquoi le bateau ne voulait pas virer....
sûrement El Zaïmeur !!!!!
Deuxième surprise liée elle aussi à la dérive:un dériveur n'est pas aussi bon au près qu'un quillard, question de profil de l'aileron et c'est bien dommage. La trace gps (de l'application navionics sur androïd) des bords de près a une gueule pas terrible...
Tout seul à tirer des bords devant les roches noires du Cap de Creus, dans une mer un peu trop grosse pour moi mais avec un vent très maniable, mon inquiétude s'est aggravée au vu des résultats de mes efforts pour arriver à le passer....
Sur le fond, un angle de 120°, bord sur bord.... Celà commence à ressembler à un bord carré...
Finalement, plus tard, après avoir navigué devant Port Camargue "en course" contre d'autres voiliers plus gros, plus petits, j'ai pu réviser mon jugement... Le Figaro 6 n'est pas si mauvais que celà....
Il me faudra tout de même éclaircir cette histoire de trace gps avec quelqu'un de mes amis, familier de ces machines.
Les surprises s'arrêtent là... Quoique!!!!!
J'avais oublié bien des choses de la mer et du vent...
Il parait qu'on ne conserve que les bons souvenirs,ce qui expliquerait les "c'était mieux avant".
Je trouve que le bateau va vite,à toutes les allures...
Au portant, génois ou foc grand ouverts grâce au très long tangon et dérive relevée,c'est vraiment l'éclate...
Le régulateur d'allure conduite ça très bien,même en plein vent arrière...
Il faut juste se faire une petite place au vent, à l'arrière, voire sur la jupe et profiter...
Au près, il va vite aussi, plus vite si on laisse porter....
Je le trouve un peu difficile à équilibrer au travers mais ne me suis pas trop acharné sur l'affaire.
Le gréement choisi, 2 mâts libres, n'a pas posé de problème....
A cause de leur souplesse, le bateau navigue "à plat", gîte peu si on est raisonnable quant à la surface de voile ... Ne pas hésiter à réduire. C'est un petit bateau ....Prises de ris au pied du grand-mât... Tout s'est bien passé malgré le manque d'infos sur les plans...
La bôme, articulée sur le pont, a bien répondu à mes attentes. Une épontille dédiée reprend l'effort de
compression. Là non plus pas de problème...A l'avant où les voiles sont ralinguées, envoyer est facile... Juste trouver sa place, préparer la manoeuvre et présenter la voile correctement...
Le foc à ris est confortable car n'imposant pas un changement complet de voile. Il nécessite un 2 ème jeu d'écoutes.
Pour que la rotation se fasse bien car il faut se souvenir que ce sont des mâts rotatifs, un peu d'huile de cuisine (en principe plus propre que de l'huile minérale, du silicone ou du téflon) procure la lubrification nécessaire .....
Ergonomie du pont:
les lignes de vie, oranges sur les photos, ne sont pas pratiques...Je les ai remplacé par du bout, le long des listons, de l'étrave au tableau arrière...
Cela sert de "main courante" et pour crocher le mousqueton du harnais... Le bout sera remplacé par de la sangle qui ne roule pas sous le pied....
Le pont flush-deck qui a ma préférence,l a conserve.
Les bancs du cockpit, déjà élargis au détriment de "la baignoire" peuvent l'être encore un peu... On gagne de la place dans les coffres, à l'intérieur et en confort, dehors....
Les coffres, étanches vers l'intérieur et auto-videurs remplissent leur office....Le fauteuil de cockpit, visible sur les images est confortable ... On y est bien calé, mieux que sur les
banquettes. Il reste en place pendant les manoeuvres.La jupe: incomparable!!!
La baille à mouillage: indispensable.
L'intérieur:
Petit bateau, petit espace....
Un seul regret: ne pas avoir trouver le "truc" permettant de gagner un peu de hauteur sous barrot en baissant les deux banquettes du carré... Ca le fait quand même pour mes 170 cm mais faut pas être plus grand...
Pour le reste, j'ai eu ce que je méritais... Une petite table solide, des mains courantes pratiques, une cuisine de gaucher, un couchage confortable.Ventilation efficace, pas de condensation.
Y vivant seul, j'y ai eu toute l'aise nécessaire malgré le jeu de voiles neuves et raides, qui occupe un gros volume.
Matériel de nav':
Cartes papier, guides et téléphone +applis cartes et gps...
Sondeur: un plomb au bout d'une ficelle. Efficace et rarement en panne.Le régulateur d'allure navik a barré presque tout le temps... Il marche très bien... Un petit pilote électrique aurait été commode pour la navigation sur le fleuve mais impose d'avoir une batterie et de quoi la charger... En projet.....
Le moteur, un honda 4t, 2,3cv a poussé le bateau sans faiblir... Même sur le Rhône, avec une petite conso...
Un peu plus de puissance serait la bienvenue.Parmi les bricoles qui ont cafouillé, l'antidérapant maison en coquilles de noix qui se décolle, remporte
la palme... Tout cela car je n'ai pas poncé la sous-couche d'accroche...Que dire de plus???
Que toutes ses couleurs attiraient l'oeil et la sympathie ?
Qu'il y a peu de petits bateaux en mer ?
Que la mer n'est pas aussi propre que souhaitable ?
En tous cas,nous voilà rentrés à la maison. Angèle sur sa remorque, mézigue dans ma niche, prêts à
repartir...
Voici un bilan chiffré (2017) pour ceux qui seraient tentés par une construction d'un Figaro 6, en
fonction bien sûr des "options" et de l'accastillage ou équipements choisis.
Une remarque de l'éditeur du blog;
Ces chiffres sont à considérer "à minima" car notre ami Etienne est particulièrement doué pour trouver
des "bons plans" que ce soit pour les matériaux, la colle, l'accastillage d'occasion, la peinture (réseau
auto/camion) ou fabriquer tout lui-même de ses petites mains !
Il n'a pas passé souvent la porte d'un "shipchandler" ;-)
(Correction: la peinture achetée par Etienne vient de son fournisseur local de matériaux BTP)Divers: (plans, voiles) 2591 euros
Tissus de verre: 270 euros
Insubmersibilité: 224 euros
Contre-plaqué :1561 euros
Sapin: 556 euros
Colle: 1528 euros
Accastillage: 1626 euros
Peinture: 385 euros
Visserie (de construction, non inox): 70 euros
Matelas, tissus: 300 euros
Total: 9111 euros
6 commentaires -
Sondage; vos lignes de vies sur votre Figaro 6 ?
Tout est dans le titre !
Avez vous des lignes de vies sur votre Figaro 6 ?
Comment les avez vous configurées, fixées, sur quels points d'attaches ?
Quels bouts ou sangles ?Donnez nous vos solutions "spéciales Figaro 6", par le biais des commentaires ou par mail directement
;-)
A vos plumes, camarades !
3 commentaires -
"Pour les trois couleurs" de Fabien Clauw
Synopsis :
Mars 1798. La France révolutionnaire est en guerre contre les monarchies d’Europe. Parmi ses ennemis, l’Angleterre et sa puissante Marine sont le fer de lance de cette lutte sans merci qui s’éternise.
Hélas, la jeune Marine républicaine se consume sur les cendres de la défunte Royale. La flotte est à court de crédits, souffre d’une corruption généralisée, et une grande partie de ses officiers, de noble lignée, a immigré. Engagé dans la Marine royale à l’âge de treize ans, le lieutenant Gilles Belmonte en a vingt-neuf lorsqu’il accède au grade très convoité de capitaine de frégate et se voit confier un nouveau bâtiment : l’Égalité.
La mission dont le charge l’amiral Granger : faire escale à Madère où l’attend un mystérieux conseiller diplomatique naufragé dans des circonstances troubles au large de Porto Santo. L’Égalité doit conduire celui-ci auprès des autorités américaines. Son objectif : obtenir l’aide de ce pays neuf et redevable à la France de sa liberté.
Au grand dam de Belmonte, la frégate embarque également l’épouse et la fille de Paul Desmaret, le nouveau gouverneur de la Martinique nommé six mois auparavant. Le caractère entier des deux femmes et leur beauté naturelle seront, pour le jeune capitaine, l’objet de bien des sollicitudes.Mais le Renseignement britannique, redoutable d’efficacité, veille et les embûches parsèmeront la route de l’Égalité jusque de l’autre côté de l’Atlantique. Commander une frégate neuve servie par un équipage hétéroclite mettra à rude épreuve l’humanité et l’intelligence du jeune capitaine Belmonte. Entre machinations des services secrets, combats navals et amours naissants, son sens de l’honneur et son formidable instinct auront-ils raison d’un ennemi prêt à tout ?
PRÉFACE;
"(Hélas…) Homme libre, toujours tu chériras la guerre !
Notre héros Gilles Belmonte, officier de marine loyal et fidèle à ses
engagements, à l’idée républicaine de la nouvelle France, aux hommes
des océans qui l’ont fait marin, est un noble parmi les nobles.
Son parcours est riche d’une histoire personnelle forgée très tôt par le
fracas des mers déchaînées, le fumet de la poudre et le spectacle des chairs
éparpillées sur l’autel de nos diplomaties changeantes, en cette fin de
XVIIIe siècle. Avant tout cela, il porte en lui la nature propre à se faire acteur de
sa vie, par l’engagement à une cause peut-être, plus certainement par la certitude
mystique d’être partie à un dessein supérieur.
Dans la compagnie des marins de guerre, Belmonte a choisi de plein droit
de mettre en jeu sa survie, au gré des amarres larguées ici ou là, sur l’échiquier
des océans. Dans la compagnie des hommes, il rencontre au recoin
d’une taverne, sur un pont de navire ou lors d’une soirée donnée par un
gouverneur, des destins voués comme le sien à errer entre deux eaux salées.
Ceux-ci : Lamotte, Duval, Kernou, l’amiral Granger – sorte de Dieu
marin –, Davies l’Anglais – ennemi héréditaire –, suivent de la même façon
un chemin de vie, une route tracée au compas. Il les redoute, les aime, les
adopte parfois comme exemple, voire en frères, en ce qu’ils possèdent
comme lui cette trempe singulière au marin, celle qui forme la fraternité
des « promis » à un destin plus grand que toutes les mers du globe.
Belmonte est un formidable marin et un fort bon tacticien naval, mais il
n’est pas que cela. On le voit adopter la geste de certains guerriers de la
mythologie et – qui sait ? – la promesse d’un destin exceptionnel au sein de la
Royale – dénomination jamais trahie au gré des soubresauts de notre histoire.
Hors des champs de bataille, où va l’homme d’action ? Gilles Belmonte
est-il maître de ses sentiments ?, peut-on s’interroger à l’heure où
l’improbable Camille Desmaret entre simultanément dans sa vie comme
sur la dunette de la frégate Égalité. Nous aimerions savoir…
Jamais le marin, d’ordinaire peu taiseux – mais seuls se taisent ceux
qui n’ont rien à dire – ne semble aussi muet qu’en présence de cette
effrontée fille de gouverneur – cocu magnifique revisité –, sûre de son fait
et dont les certitudes et l’assurance de « ci-devant » plongent notre héros
dans un abîme d’émotions…
Qu’importe, nous verrons bien au prochain épisode, et Alea jacta est,
dirait une fois de plus Gilles Belmonte à notre intention, comme à celle de
ses camarades affranchis, entre deux kidnappings de navires dans le port
de Rochefort, ou à l’aube du canonnage en règle d’un vaisseau amiral au
pied de la montagne Pelée.
L’auteur nous livre ici sa vision chevaleresque et épique d’une aventure
caraïbe, dans le jus d’une époque navale pour le moins trouble et
agitée, à la mesure des luttes intra-européennes, c’est‑à-dire franco-européennes,
du moment.
Lui-même marin émérite, portant haut le métier de
la voile dans ce merveilleux port qu’est La Rochelle, Fabien Clauw nous
offre un récit à la fois fluide et trépidant. Sa narration des événements
géopolitiques et sur l’eau est parfaitement ouvragée, sorte de géométrie
descriptive qui nous donne à appréhender en trois dimensions la dramaturgie
des guerriers en action, de ceux qui triomphent comme de ceux qui
tombent, brisés par un espar ou désinformés par le contre-espionnage
ennemi.
De la même façon, son évocation des grandeurs et bassesses de la
bonne société ou des tenants de nos institutions ne manque pas de sel, en
cette époque où une forme d’aristocratie naissante prenait le pas sur une
autre, mise au rebut.
Au bout de la jetée, nous attendons la suite des aventures de Gilles
Belmonte avec impatience.
Hardi, les gars !!!"
Thibaud Passavant
Capitaine de frégate
Marine Nationale
POUR LES TROIS COULEURS"Tout y est ! Une magnifique aventure subtilement saupoudrée d’espionnage et d’amour sur un fond historique fort bien documenté ! J’ai entendu le sifflement des boulets, ressenti le vent et les embruns sur mon visage et succombé pour la belle Camille. L’intrigue est fine, riche en rebondissements et le style fluide. Une semaine durant, je me suis langui de retrouver mes héros et de poser mon sac à bord de l’Égalité tard dans la nuit !
Je souhaite de tout cœur un vif succès à ce premier roman surprenant d’audaces et de maturité, et attends la suite des aventures de Gilles Belmonte avec l’impatience d’un jeune mousse !"
Né en 1972, Fabien Clauw a consacré sa vie à la mer. Ancien coureur au large, il a couru 3 Solitaires du Figaro et skippé de nombreux équipages sur de multiples championnats internationaux. Il exerce ensuite pendant 10 années en qualité de cadre marketing dans le secteur du nautisme et de la survie en mer. Il fonde son école de croisière évènementielle – Mer belle évènements – à la Rochelle en 2010 et entreprend un tour de l’Atlantique à la voile de 18 000km et 9 neuf mois de voyages à travers 12 pays.
Son premier roman – Pour les trois couleurs – voit le jour en 2015 après trois années d’écriture. Il vit aujourd’hui sur son voilier à la Rochelle et développe son activité évènementielle en écrivant la suite de cette équipée
"Pour les trois couleurs" (2015)
"Le trésor des Américains"
"Le pirate de l'indien"
"Capitaine de Bonaparte" (février 2020)
Edités chez Paulsen, ces romans sont en vente libre ;-) et peuvent être commandés dans toute bonne librairie et vous sont chaudement recommandés par le blog des Figaros 5&6 !
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Grâce au confinement obligatoire, l'idée a germée...Et pourquoi ne pas restaurer notre petit Figaro 6, "mini-Ar" bien oublié depuis sa dernière navigation en 2014 ?
La restauration minimaliste listée serait celle ci-après :
Réfection du hauban cassé
Etai à revoir ou remplacer
panneau de descente à refaire
panneau coulissant à refaire
le lest ayant bougé (!!!) il faut revoir tout cet aspect.
appareil à gouverner à revoir
antenne
Voiles complètement HS à renouveler
Drisses/écoutes à revoir ou changer
Peinture de coques (et de pont ?)
Accastillage à revoir (et à refixer!)
Il ne nous reste plus ;-) qu'a démarrer le chantier le plus vite possible, en sachant que l'approvisionnement sera difficile !
Nous vous tiendrons au courant de l'avancée du chantier !
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